J'ai lu, j'ai vu, j'ai entendu, j'ai joué n°75
Une nouvelle page de culture s'ouvre, avec des propositions que je ne pensais pas aborder, mais quand on reçoit des recommandations bien étayées, et bien on peut découvrir des choses intéressantes qui sortent un peu de notre scope habituel. Et c'est là tout l'intérêt de ces partages : vous faire découvrir des choses.
Troupe 52 - Nick Cutter
Découvert dans un épisode de The Darkened Threshold, ce roman d'horreur était disponible à la médiathèque alors j'ai tenté le coup. Un roman gore, très gore d'après Jason Cordova, qui pourtant en lit beaucoup.
Le pitch est fort simple. 5 adolescents, membre d'une troupe de scouts, passent quelques jours sur une île déserte avec leur chef de troupe, au large de l'île du Prince Edwards, au Canada. Une nuit, un homme étrange, amaigri mais affamé, débarque. L'horreur commence.
Je ne vais pas aller plus loin dans le spoiler, qui n'en n'est pas un. L'étranger débarque sur l'île dès les premières pages. Il n'y a pas de jeu de cache-cache, la rencontre est brutale. Isolés, les personnages se retrouvent livrés à eux-mêmes. Et cela ne va pas très bien se terminer.
Le livre est dur, parce que son écriture n'effleure pas les sujets. C'est violent, physiquement et psychologiquement. C'est gore, à la fois avec la touche fantastique mais pas que. Nos cinq sens sont mis à contribution. Et il m'est arrivé de vraiment frissonner, de reposer le livre pour reprendre ma respiration. Et c'est un page-turner efficace. On veut savoir ce qu'il va arriver.
À certains moments, des extraits intra-diégétiques s'intercalent entre les chapitres. Et cela donne un autre éclairage à l'histoire. Une vue de l'extérieur : un rapport de police, un extrait de journal sur l'après, un compte-rendu de procès... Des informations sur ce qu'il se passe vraiment sont ainsi fournies, sans que les personnages n'aient à le savoir. Cela nous permet à nous, lecteur, de mieux comprendre et d'être encore plus horrifié par ce qu'il se passe.
Content Warning : ne lisez pas ce livre si les sujets suivants risquent de vous mettre vraiment mal à l'aise : horreur corporelle, parasites, violence envers les animaux, violence envers les enfants, torture physique, torture mentale, contagion.
Je n'ai pas souvenir d'avoir lu un livre aussi gore depuis longtemps. Mais ce n'est pas que ça. Il y a une histoire palpitante derrière, et c'est ce qui permet à tout ça de tenir. Une belle découverte.
Un ours dans le Jura
Il y a quelques jours, j'ai pu découvrir l'émission Vidéo Club, avec Franck Dubosc. On me l'avait conseillé, et c'était très intéressant de découvrir un cinéphile averti, avec une très bonne lecture de lui-même, de ses rôles, mais aussi du cinéma qu'il aime. Je m'y suis un peu retrouvé.
Et donc, je me suis intéressé à sa dernière sortie, Un ours dans le Jura, qu'il a écrit, produit et réalisé (en plus d'y jouer).
- Un Fargo dans le Jura
- Comment une succession de mauvais choix va amener à des situations de pire en pire
- Découverte de Laure Calamy, révélation du film
- Benoît Poelvoorde en major de gendarmerie : loin d'être con, pragmatique, et pas surjoué
- De l'humour de situation, beaucoup. On rit sans se forcer.
- Ca reste un polar, bien mené, avec son lot de révélations.
- Un excellent moment de cinéma, que je recommande chaudement (malgré la neige)
Person of interest - Saison 1
- Un revisionnage en mode nostalgie
- Des personnages attachants, complexes.
- Une saison 1 sacrément riche, malgré les épisodes "Person of the Week" : HR, Elias, Root, les passés de Finch et Reese...
- Fusco
- Malgré le gap technologique, la série est toujours prenante par son côté humain.
- La foire aux visages connus en seconds rôles !
- Une bande-son forte, qui participe à l'ensemble. À la fois dans le score original comme dans les morceaux intégrés.
- On en reparlera sans doute dans les mois à venir...
Scream VI
- Suite directe de Scream 5, avec le même casting de survivants
- Direction New York, la Grande Pomme...
- ... mais l'environnement n'est pas exploité, sauf peut-être la scène de la bodega, rafraîchissante
- La scène du métro manque d'intensité, de tension. Alors qu'il y avait matière.
- C'est sanglant, et les personnages sont en sacrée bonne forme vu ce qu'ils prennent comme coups (de couteau ou autre)
- Rate le coche sur pas mal d'aspects
- Le petit ami secret n'est pas assez exploité
- Les règles énoncées de la sequel du requel : aucune n'est respectée. Il fallait y aller franco !
- Pas assez de surprises
- Un bon slasher, mais un Scream assez pauvre.