Nous sommes le 1er décembre, et il m'est arrivé, certaines années, d'inonder le blog chaque jour, lors de la période de l'Avent, d'un billet autour d'un thème. Fournir du contenu, parler de jeux, ou autres. Cela faisait quelques années que je n'avais pas proposé cela, pris par d'autres contraintes.

J'ai eu envie de m'y relancer cette année. Mais ce sera transverse. Je ne publierai pas tous les jours sur le blog. J'utiliserai aussi les réseaux sociaux, et plus particulièrement mon compte Mastodon. Tous les jours, je publierai sur ce compte, sur ce billet, une nouvelle entrée. Et je ferai une compilation régulièrement sur le blog.

Mais quel sera ce calendrier de l'avent ?

Et bien, j'ai choisi de m'appuyer sur mon jeu solo, Après l'Accident. J'ai prévu de bientôt revenir sur ce jeu, via notamment quelques variantes, peut-être une nouvelle mise en page, mais aussi et surtout de nouveaux cadres (et peut-être en développer plus certains existants).

Donc, je vais raconter une histoire. J'ai son début, que vous allez pouvoir découvrir ci-dessous. Mais je joue en plus d'écrire. Et je ne sais pas où cette histoire va aller. Les cartes sont prêtes, et les pistes vont les perturber.

Je sais que je vais explorer l'univers des Backrooms. Ma propre vision de cet endroit. L'objectif n'étant pas de suivre tout le lore existant, mais de s'en imprégner et de s'en emparer.

Voilà. Le texte retranscrit un enregistrement audio réalisé sur un dictaphone. Certaines notes de jeu seront ajoutées au fil du texte, pour vous rappeler que tout ça n'est qu'un jeu, et que vous aussi vous pouvez vous y plonger.

Bienvenue dans les Backrooms

Introduction

Journal d’exploration d’Alicia. 20 novembre 2011. La tenue imperméable était de rigueur pour accéder à l’usine. Personne n’est passé entretenir le terrain depuis des années et la végétation a repris ses droits tout autour. Les gars étaient trempés, mais heureux de pouvoir se lancer directement dans l’exploration de la fabrique de mannequins. Ils sont partis vers l’étage, où devraient se trouver les bureaux. Pour ma part, j’ai prévu une tenue plus adaptée dans mon sac. Je vais me changer. Je vais tourner ce mannequin qui me regarde bizarrement le temps que je me change. Et je vais les rattraper.

OK. Je suis parée. Et sèche. C’est parti. On va voir où se trouvent les deux larrons.

"José !"
"Ici, Al' ! Tu prends l’escalier bleu, là, on est en haut !"

Marrant, ça. Sur le mur de l’escalier, il y a trois cadres qui présentent des mannequins en situation de la vie quotidienne. Les posters sont vraiment bien conservés. L’escalier en métal mène à un bloc à l’étage qui doit surplomber l’usine. C’est vraiment la vision du passé, ça. Le boss qui surveille ses employés et… ouah !

Léger bruit de grésillement. Bruit de choc légèrement étouffé.

Après cette introduction, je tire une figure Pique pour déterminer le démarrage. Je tire la carte de la Reine.

Ici Alicia. Je suis salement tombé en montant l’escalier. Une des marches a comme disparu sous mon pied. J’ai eu l’impression que le monde autour de moi s’inversait. Le haut devient le bas, la droite la gauche, et vice versa. Je suis… Je ne sais pas où je suis.

Bon, j’ai mon sac avec moi, et c’est moi qui avais les boissons et la nourriture pour le groupe. On avait prévu de passer deux nuits ici, le temps de découvrir les lieux et de tourner des images pour notre court. J’ai plus qu’à trouver la sortie. J’ai l’impression d’être tombée en avant, mon épaule droite me fait mal, et ça redescend dans tout le bras. Mais j’ai pas l’impression d’avoir cassé ou déboîté quoi que ce soit.

Ici, tout est… jaune ? Jaunâtre même. Je suis dans une pièce avec de la moquette au sol, les murs sont recouverts d’une vieille tapisserie jaunasse à motifs. Et y a rien d’autre. À part moi. C’est quoi cet endroit ? Attends…

Euh. OK. Je vois rien au-dessus de moi. Le plafond c’est juste une succession de dalles de faux plafond. Toutes les… un… deux… trois… quatre dalles, c’est un bloc de néons. C’est pas aveuglant. La lumière est juste… là ? J’entends le grésillement, le bourdonnement des néons. Mais. Y a aucune ouverture dans le plafond. Je suis arrivée comment ici ?

"Les gars ! C’est quoi cette blague !? José ! Alain !"

Silence de plusieurs secondes.

Y a une ouverture dans le mur là-bas. Et j’ai regardé où ça menait. Y a une enfilade de pièces… toutes semblables ? Mais je suis où !?

Histoire à suivre ici quotidiennement...

Et la première partie complète

Au passage, la bande-son qui m'a accompagné lors de cette préparation, par Alt 236 :


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