Donc ce weekend, c'était la Queervention rôliste à Rennes. Et j'y étais tout le weekend, pour ma seconde participation. Et c'était bien (voilà, vous avez la conclusion du billet).

Bon, je vais un peu en rajouter.

C'était bien à pleins d'égards. Tout d'abord, c'est super plaisant de retrouver les copaines du Rayon Alternatif. On échange en ligne, on joue parfois ensemble, mais je n'ai pas forcément beaucoup l'occasion de les rencontrer en chair et en os et c'était là une super occasion. Merci à Eugénie, Marc, Milouch et Vivien de m'avoir accueilli sur le stand et d'avoir échangé tout le weekend.

De nombreux JDR indés sur le stand du Rayon Alternatif

C'était un plaisir de guider les curieux (et les habitués) vers ces jeux qui nous animent. Voir des gens découvrir le potentiel du JDR hors des locomotives est toujours un plaisir. Le jeu de rôle alternatif est multiple, dans ses thèmes comme dans ses propositions, et ce stand en est la preuve. Prochain arrêt prévu à Octogônes !

Affiche aux couleurs de l

La Queervention ne serait pas ce qu'elle est sans ses bénévoles. Alors gros merci à eux, qui nous préparent ce lieu très chouette. Cette vieille bâtisse au coeur de Rennes est certes parfois un peu étroite, mais ça lui donne un cachet. Je n'ai pas joué dans la bibliothèque cette année, mais l'ambiance de la pièce a son cachet. Et quand il fait beau, comme ce dimanche (la pluie ne nous a par contre pas raté ce samedi), le parc des Tanneurs est vraiment une extension parfaite à la convention. Que ce soit pour y jouer sous un des barnums, pour s'y balader ou juste pour se poser sur un banc.

Merci aussi à la buvette, toujours très agréable, avec des tarifs abordables et juste ce qu'il faut pour recharger les batteries. Et puis, quand on joue et que quelqu'un passe prendre les commandes pour un café, une viennoiserie ou autre, c'est le signe qu'on prend soin de nous, et c'est une chouette attention. Merci à vous Ludiqueer !

Au niveau des rencontres, j'ai pu croiser pas mal de personnes au Rayon Alternatif pour échanger autour de mes jeux, parfois, mais aussi autour du game design ou juste du JDR indépendant. J'ai également pu discuter avec Morgane, des éditions Spectrum, qui mène actuellement une campagne pour la version française de Thirsty Sword Lesbians. Et ça m'a permis d'avoir entre les mains un exemplaire test de Moonlight on Roseville Beach en français. Une beauté ! Et la discussion était très intéressante. Merci Morgane !

Carved in Rennes

La Queervention c'était aussi l'occasion de jouer ! J'avais trois parties de prévues, trois Carved in Brindlewood.

J'ai commencé directement par la plus intimidante : le premier test grandeur nature de Two-Peaks Island. Et l'épreuve du feu s'est bien déroulée ! J'y reviendrai sans doute dans un billet dédié, mais les Souvenirs de l'île ont été nombreux (je n'en avais pas assez sous la main) et partie intégrante de la résolution du mystère. Qui plus est, j'avais un casting extraordinaire de personnages, et je suis bien content de ne pas avoir proposé de pré-tirés !

Les joueuses de la première partie de Two-Peaks Island

J'ai enchaîné ensuite par du Public Access assez classique. La proposition a plu, a étonné. Et certains avaient même un goût de trop peu et envie de poursuivre l'exploration de leurs personnages.

Même résultat dimanche après-midi avec un Brindlewood Bay qui m'a permis de jouer les outranciers Krause. David n'a pas laissé indifférent, comme d'habitude, et les rires étaient francs autour de la table. Qui plus est, on a eu quelques scènes cozy bien senties, et des personnages rapidement dans le ton. Big up à cette Maîtresse dont le hobby était de bitcher sur J.K. Rowling.

Quatre Maîtresses du crime réfléchissent et déterminent le coupable

Et puis, samedi, temps creux, Marc me propose une partie d'Ici, un jeu de Côme Martin. On se lance avec un intéressé, on trouve une quatrième participante qui traînait par là (sa seconde partie de JDR seulement), et on se lance. On joue une gare, perdue dans la campagne. On joue cinq époques différentes, et on raconte cinq histoires, cinq scénettes. C'est simple, c'est évident, et ça fonctionne du tonnerre ! C'est ça aussi l'idée de ne pas charger son planning de convention : on se garde des plages de surprise.

La Queervention, j'y reviendrai avec plaisir !


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