C'est les vacances, tout est décalé, mais voici quand même une revue culturelle très variée. Je crois.
Penpal, de Dathan Auerbach
J'avais entendu parler de ce roman dans la communauté autour de Public Access, où il avait été remonté que pas mal de thèmes du jeu s'y retrouvaient. J'ai donc trouvé une version numérique en anglais, le livre n'ayant pas été traduit, et je me suis plongé dedans.
Le roman est écrit par un jeune adulte, qui se remémore des événements de son enfance. Des événements étranges, qui sont relatés avec sa vision d'enfant, avec ses souvenirs, parfois relancés de nouvelles fraîches qu'il a pu glaner auprès de sa mère. Des souvenirs souvent horribles.
Chaque chapitre tourne autour d'un thème, d'un souvenir, d'un traumatisme. Est-ce fantastique ? Est-ce juste horrible mais humain ? Certains pans sont laissés à notre appréciation. D'autres seront mieux établis ensuite. Mais on est clairement face à un roman d'horreur. Tout commence avec un lâcher de ballons, dont le but est d'obtenir une réponse d'un correspondant. Un Penpal. Et notre narrateur ne va recevoir que d'étranges polaroid. Qui vont peu à peu révéler une vérité inquiétante.
C'est un livre qui parle de l'enfance. Des enfants un peu solitaires, avec peu d'amis, peu de famille. Des coins un peu reculés de l'Amérique. De l'amitié, des années qui passent. J'ai été très touché par de nombreuses scènes. J'ai frissonné par moments. Souvent. Et la conclusion m'a ému.
On s'égare par moments, mais au final cela permet de raconter cette histoire en allant ici et ailleurs, un peu comme dans certains des Stephen King, où les petites histoires sont garantes d'une ambiance.
Le Comte de Monte-Cristo
- Une très belle adaptation du roman. Mentions aux costumes, aux décors.
- Un récit complet, qui ne souffre pas de coupes franches, qui prend son temps pour dévoiler son intrigue et mettre en place les conflits.
- Une tragédie qui prend parfois aux tripes. Même quand on connaît l'histoire.
- Parfois un peu trop récité, trop théâtral.
- Des acteurs qui incarnent bien leurs personnages.
- L'histoire du Comte n'est pas édulcorée.
- A revoir avec plaisir en famille
The Boys, saison 4
- On s'éloigne définitivement du comics. Ce qui n'est pas plus mal.
- Si maintenant, les gens n'ont pas compris qui sont les antagonistes...
- Homelander est flippant de folie. Et même ses comparses commencent à le craindre.
- Quelques retournements de veste intéressants.
- Gore. Toujours très gore.
- Une conclusion qui semble annoncer une saison 5 finale, vu les enjeux et la montée des conflits.
- Tellement liée à la situation politique actuelle : est-ce que ça vieillira bien ? Selon ce qui pourrait se passer aux USA à la fin de l'année, comment la saison 5 arrivera-t-elle à exister ?
Batman - White Knight - Génération Joker
- Le Elseworlds de Sean Murphy poursuit sa route, avec d'autres artistes aux commandes (Katana Collins, Clay McCormack, Mirka Andolfo)
- Un dessin vraiment dans l'esprit "Murphy", qui continue de m'inspirer avec quelques designs assez fous.
- Une absence de certains seconds couteaux des précédents numéros qui me manquent un peu (la Bat-family, en gros).
- Un focus sur les jumeaux d'Harleen, et toujours une (trop ?) grosse présence de Napier. Batman très en retrait.
- Une histoire qui m'a bien plus plu que celle de Beyond.
- Il va être temps d'étendre l'univers du White Knight, au vu de ce nouveau méga teaser en fin d'album.
Twisters
- Sortie cinéma impromptue, parce que pourquoi pas.
- Exactement ce pour quoi je suis rentré dans la salle. Un film de tornades.
- Une très bonne scène d'intro, qui caractérise d'emblée le personnage principal.
- Des personnages bien interprétés, caricaturaux dans leurs rôles sans trop l'être, avec assez de nuance.
- Des scènes de catastrophes qui envoient bien le paté.
- De l'humour, des sentiments, un léger message, le contrat est parfaitement rempli.
American Vampire, tomes 3 et 4
- Un tome 3 qui introduit, encore, une nouvelle espèce.
- L'ordre des Vassaux qui entre vraiment dans la danse.
- Moins intéressant et percutant que les précédents, car trop concentré sur l'histoire d'horreur, et moins sur l'histoire américaine.
- Un tome 4 qui remonte l'intérêt, avec ce nouveau personnage (encore !) qui cadre vraiment bien avec la période et l'imagerie qu'on en a (les années 50, le Rock N' Roll et les blousons en cuir).
- Un passage par l'arrivée (encore !) d'une nouvelle espèce, et le retour d'un personnage dans un rôle particulier, sur fond de racisme.
- A voir où tout cela mène, parce que c'est un peu décousu, chaque tome étant presque indépendant.