Le Repaire de Gulix

J'ai lu, j'ai vu, j'ai entendu, j'ai joué

Allez, c'est l'heure de la revue culturelle intermittente, avec des séries dont je termine enfin les saisons. Et puis un peu de jeux pour changer. Et même un peu de musique...

Evil Saison 3

Evil poursuit son exploration du mal, de l'influence du diable sur le monde, de son origine. Mais il explore aussi la croyance et la foi de chacun. Poursuivant dans la lancée des saisons précédentes, cette troisième saison lance les trois assesseurs dans des enquêtes de la semaine autour de supposés miracles, de possibles possessions ou infestations. Le tout avec des intrigues fil rouge qui se mêlent, se démêlent.

J'ai beaucoup aimé cette saison, même si elle ne fait que poursuivre ce qui avait été établi. On est toujours dans un entre-deux dérangeant (mais agréablement dérangeant) : est-ce que le mal existe, est-ce que le fantastique a pied dans cet univers, ou ne s'agit-il que d'hallucinations, de croyances, de faux-semblants ? Ce que nous voyons, en tant que spectateurs, ne correspond pas toujours à la réalité. Et il faut accepter ce point de départ.

Au rayon des déceptions, cette saison, je mentionnerai le personnage de Ben, qui est mis en retrait par rapport au duo de Kristen et David. Son pragmatisme scientifique est souvent mis à rude épreuve, mais il manque peut-être un peu de suivi.

Il y a aussi le côté trop désordonné de Leland. Que fait-il encore dans les locaux de l'Eglise ? Je comprends qu'il soit difficile de se passer d'un tel personnage, mais cela en devient parfois presque incohérent.

Sinon, c'est toujours aussi beau. Magnifiquement réalisé, avec des plans superbes. Et puis il y a ce côté actualité traité de manière souvent très frontale, avec des intrigues qui ne cachent pas leurs liens et n'hésitent pas à tacler de près certains sujets, que ce soit au niveau des médias, de l'influence, des moeurs...

Une série qui mériterait plus d'exposition.

Old Boy

The Crossing, Michael Connelly

Buffy Saison 6

Captain Flip

Descent

Le Roi est Mort

Déjà mentionné dans une revue précédente, ce jeu est maintenant revenu quelques fois sur la table, et à chaque fois avec un plaisir renouvelé.

Les débuts de partie sont toujours hésitants : faut-il appuyer directement là où on veut faire mal ? Faut-il garder des ressources pour plus tard et voir dans quel sens va le vent ? Et puis tout s'enchaîne, et lors des derniers tours, les comptes d'apothicaire commencent, le bluff, la déstabilisation.

Un jeu de stratégie au poil, tendu, très beau et rapide. J'y rejoue quand vous voulez !