Mercredi soir, c'était Concert Night avec des potes. Direction le port de commerce de Brest, et plus précisément la nouvelle salle de spectacle, la Carène. Comme pour le multiplexe, on a le droit à  un bâtiment couleur rouille. Je sais pas qui choisit le design à  la mairie de Brest, mais il est temps qu'il consulte. Toulouse, la Ville Rose, pourquoi pas, mais Brest, la ville Rouille, non merci. Déjà  que c'est pas génial, si tous les nouveaux bâtiments se pâment de rouille ...

Bon, on va pas non plus rester parler architecture. Le concert qu'on était venu voir, c'était donc celui des Nashville Pussy, un groupe de Hard Rock américain. Ce n'est pas vraiment ma musique de prédilection, mais un de mes amis en étant très fan, et la place n'étant pas très chère, je me suis laissé tenter.

Arrivé pendant la prestation des Demon's Claws, le groupe en première partie, on s'est dit qu'on avait rien loupé tellement c'était navrant. Déchirés ou/et défoncés, on ne comprenait rien de ce que le chanteur racontait, et la "mélodie" était tout simplement inaudible. Repli des troupes dans l'accueil pour siroter une petite bière ...

Karen Cuda (basse)

Le concert tant attendu arrive. La salle se remplit, et on arrive sans souci à  se placer à  5-6 mètres de la scène, face à  la (jolie) bassiste. Même en étant néophyte des Nashville Pussy, on est pris dans le truc. La basse et lla batterie envoient comme il faut, la prestation scénique est bonne, sans en faire des tonnes, et les compères du Tenessee jouent juste ce qu'il faut avec nous, le public. Les refrains, pas très compliqués (Go, Motherfucker, Go !, 'Cause I'm full of hate and whiskey ou encore We got pussy You got the time baby) sont repris par un public en forme.

Au final, les Nashville Pussy, c'est bien. Le public englobait une sacrée fourchette de générations, et ça, c'est ce qui a de bon dans le rock. Si vous aimez quand les instruments balancent grave, et qu'ils passent dans votre coin, arrêtez-vous voir les Nashville Pussy !

Les Nashville Pussy


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