Pour tout vous avouer, je ne savais vraiment pas dans quoi je mettais les pieds avant d'ouvrir ce livre. J'étais tombé dessus par hasard, en flânant comme d'habitude entre deux cours à  la librairie du coin. La couverture, et surtout la quatrième de couverture, m'avait convaincu d'acheter ce romand de Fabrice Colin. Au passage, je ne connaissais même pas l'auteur.

C'est donc dans cette "configuration" que je commence ma lecture. Le début du roman m'a franchement dérouté. J'ai failli tout lâcher au bout d'une dizaine de pages mais, finalement, je me suis repris pour découvrir une histoire originale et amusante. Ce déroutement d'origine a deux raisons.

La première, c'est que l'on débarque dans Newdon (la ville où se déroule l'intrigue), en plein match de Quartek (un "sport" pour le moins obscur), sans avoir aucune notion de l'environnement. Il faut tout de suite tenter de s'imprégner d'éléments qui ne sont que succintement décrits, et c'est parfois assez difficile.

La seconde raison est l'alternance constante du point de vue de la narration. On suit tantôt John Moon, le "héros", avec une narration à  la première personne, avant de sauter à  d'autres personnages (le baron, la reine, Gloïn, ...), mais cette fois à  la troisième personne. J'ai été surpris au début, par cette narration plutôt singulière, même si on s'y fait au fur et à  mesure de la lecture.

Ne vous laissez donc pas dérouter par le début de ce roman, car vous pourriez manquer une histoire sympathique et originale. Juste un dernier reproche, qui concerne la fin du récit. J'ai eu du mal à  vraiment cerner le propos de l'auteur, autour de son histoire de Marionnettiste. Et John Moon vit la fin de cette aventure comme le début, de façon blasée et détachée...


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